• la bouchonne

    Il existait autant de règles de jeu de palets que de villages voire de fermes en Normandie (surtout en Normandie occidentale). Celle proposée ici est un mélange des différentes tendances du palet levé et appelé Bouchon en Nord Cotentin. Elle fait plus appel à l’adresse qu'au hasard.
    Un but de 15 à 20 cm de haut entouré d’un cercle d’environ 10 cm de diamètre, 2 palets (ou rondelles ou hirondelles), 5 pièces. Un bouchon de bouteille était parfois utilisé ou un bouchon de tonne presque aussi large que haut.
    Le jeu
    Marquer le plus de points possibles en dix lancers de un ou deux palets en individuel ou par équipe. Maxi 120 points ou en 10 lancers. A l’origine il s’agissait de remporter une mise.
    Lancer le premier palet afin de renverser le but et disperser les pièces en dehors du cercle entourant le but. La chute du but au premier coup donne 2 points, toute pièce en dehors ou sur le trait du cercle donne 1 point. La tactique consiste à toucher le haut du but pour une meilleure dispersion.
    Si le but a été renversé au premier coup, il faut alors lancer le second palet afin de s’approcher du plus grand nombre de pièces. Le joueur marque alors autant de points qu’il y a de pièces à une distance inférieure au diamètre du palet en comptant à partir du bord du palet tombé.
    Si le but n’a pas été renversé au premier coup, il faut utiliser le deuxième palet. Le but renversé au deuxième coup vaut un point, toute pièce proche du palet après la chute vaut également un point si les pièces sont sorties du cercle. Il est possible de prendre en compte les pièces sorties même non couvertes.
     


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  • un joli mariage 1900 dans plus pure tradition normande
     très belle reconstitution

     


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  • Cette vidéo mérite qu'on s'y attarde

     tout est dans le détail


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  • Les rosières

    La saison des rosières
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    Durant tout l’été ont lieu dans de nombreuses villes de France des couronnements de « rosières ».
    Cette institution est fort ancienne : elle fut instituée, au VIe siècle, par saint Médard. Il était alors évêque de Noyon. Mais c’est dans son village natal, à Salency, qu’il établit cette touchante coutume. Les jeunes filles présentées devaient être irréprochables, et leurs parents et aïeuls, jusqu’à la quatrième génération, devaient avoir fait preuve des plus grandes vertus.
    La rosière désignée recevait une couronne de roses blanches et une dot de 25 livres.
    A l’occasion de son mariage avec Marie-Louise, Napoléon Ier dota six mille rosières qui s’engageaient à n’épouser que des militaires. Le 29 avril 1810, les six mille mariages furent célébrés à la même heure, en présence des représentants officiels de l’empereur.
    Les conditions de ces concours se sont, depuis, bien adoucies.

    La Vieille Commune
    de Lisieux
    donne sa dernière fête
    de l’année
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    La Vieille Commune de Lisieux a eu la bonne fortune d’avoir, pour sa dernière fête de cette année, un dimanche ensoleillé.
    Aussi la foule avait-elle envahi joyeusement le Jardin Public, très joliment décoré.
    Les courses d’ânes obtinrent un succès triomphal. On remarqua la belle forme de la plupart des coursiers. La Vieille Commune aura fait beaucoup pour l’amélioration de la race asine, et le Ministère de l’Instruction publique fondera certainement un prix pour ces courses.
    Nous donnerons dans notre prochain numéro la liste des récompenses.
    La fanfare exécuta de très beaux morceaux. Les trompes de chasse eurent également un gros succès.
    Les deux intermèdes comiques : Chasse gardée, Pêche réservée, déchaînèrent des tempêtes de rires. Les gendarmes et le garde-champêtre appréhendèrent au collet un brave homme qui chassait avec des idem, et on le traîna dans le cortège, menottes aux mains, jusqu’à la place Victor-Hugo, où on le relâcha, estimant la punition suffisante.
    Le cortège parcourut les rues ; la Rosière, ses demoiselles d’honneur, Mossieu le Maire, les gracieuses laitières montées sur les jolis ânes, ou traînées dans de gentilles voitures, prodiguèrent à la foule les sourires et les saluts. Si le lait ne diminue pas, ce ne sera pas faute de main-d’œuvre. Pour des laitières, jeunes et jolies, s’adresser à la Vieille Commune !


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