• Nos ancêtres avaient constaté que les années où les noisetiers donnaient beaucoup de fruits, il naissait plus de filles que de garçons. Hasard ou influence de la nature?
    D'ou le dicton:
    "Année de noisettes, année de fillettes."

    En voici un autre:
    "Bête comme une oie qui couve debout."
    L'oie passe rarement pour un animal intelligent et si cet animal se met à couver sans couvrir ses oeufs afin de les réchauffer et de les faire éclore, sa sottise apparaît encore davantage.


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  • P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non

    Avant que les expressions « Une réponse de Normand » et « P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » n’entrent dans la langue courante, les esprits taquins aimaient rappeler le proverbe suivant: « Un Normand a son dit et son dédit ». L’idée est la même : les Normands seraient aussi infidèles à la parole donnée que rusés dans les affaires. D’où vient donc cette image ?

    L’explication la plus répandue mentionne une ancienne loi normande donnant le droit à une personne ayant signé un marché de rectifier ou d’annuler le contrat dans les vingt-quatre heures de sa signature,l’explication paraît crédible. Ce qui est aujourd’hui considéré comme un défaut de caractère serait donc né d’une coutume de justice.

    Une autre hypothèse a été avancée, un brin plus farfelue. Le préjugé remonterait au Moyen-Age, quand les Vikings terrorisaient les côtes européennes. Lorsqu’une bande de guerriers avait accepté, moyennant tribu, de laisser en paix la province où elle avait débarquée; une autre troupe la pillait sans scrupule, ne se sentant liée par aucun accord. Alors, mille ans plus tard, les Normands ont-ils gagné en constance et en droiture ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non…


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  • Couesnon fit une Grand’folie, mettant le Mont en Normandie
    Le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie.
     
    Au grand dam de nos amis bretons!
    Il faut dire que c'est un joyau du patrimoine français
     
    mais  j'ajoute
    Lea33 le 28-05-2016 à 19:30:23
    Pas de conflit territorial mais je met juste mon tout petit grain de sel !
    le dicton dit que « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie…et le Couesnon dans sa raison le rendra aux bretons! »
    En toute amitié !
     
    et voilà yes
     

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    La lessive en 1900 dans une ferme du Saint Lois Ce travail avait lieu deux fois par an : au printemps et à l'automne. Quelquefois après un décès dans la famille on faisait la lessive du défunt… La lessive de la mariée ou de la fiancée portait uniquement sur son trousseau. Et le coulage devait se faire plus lentement, pour faire disparaître l'apprêt du linge… 

    la lessive

    Les femmes y descendaient la grosse et lourde brouette à roue cerclée de fer, remplie du linge à laver,la caisse où glisser les genoux, les battoirs et brosses à chiendent, bassines et la lessiveuse.
    Il y avait les grandes lessives mensuelles pour le linge de maison, les draps, les torchons. Et les lessives ordinaires pour les divers vêtements, les 3 autres lundis du mois.s
    Toute une entreprise
    Après avoir trempé dans le lavoir, le linge était savonné et frotté sur la pierre avec la brosse à chiendent. Le linge savonné reposait ensuite, en tas, le temps d'allumer le feu sous la lessiveuse. Quand l'eau bouillait, on y mettait le linge, qu'on remuait avec une grande pince en bois, le temps de la bouillée. Après venait le rinçage au lavoir, en battant au battoir pour éliminer le savon. Dernier rinçage avec la boule de bleu, pour un effet plus blanc. On essorait, toujours en battant au battoir ou en tordant le linge à 2, pour les draps et les grosses pièces.
    Marie-Jo Cado se souvient : « S'il y avait une place libre, on donnait aux petites filles les mouchoirs à laver ».
    Après la lessive, le mari venait aider : « Y avait besoin des hommes pour remonter la brouette alourdie du poids du linge mouillé » que les enfants tiraient aussi, avec une corde. On séchait le linge en l'étalant sur l'herbe, sur les talus couverts d'ajoncs, ou sur le fil à linge dans la maison quand le temps était mauvais. Puis venait le repassage, avec les gros fers qu'on chauffait sur la cuisinière.

    En Normandie, depuis le Moyen Age, les femmes savent reconnaître au bord des chemins, le long des haies, à la lisière du bois, les plantes utilisées pour la lessive.  Elles connaissent les herbes pour savonner, rincer, raviver les couleurs, et parfumer le linge.

    L`herbe à savon

    « L'herbe à savon »
     
    Dans les périodes de disette, quand le savon vient à manquer, les femmes se rendent au bord des ruisseaux ou au pied de quelques talus secs pour y cueillir « l'herbe à savon », cette plante, si. souvent utilisée qu'elle est aussi cultivée dans de nombreux jardins ruraux. 
    La Saponaire officinale est une plante commune, vivace. Elle fleurit de juin à septembre. Toutes les parties de la plante, même la racine, moussent légèrement, froissées dans l'eau. Cette mousse a un pouvoir détergent connu. Au Moyen Age elle est utilisée pour dégraisser la laine des moutons. La plante s'appelle, alors, « herbe à foulon ». A la même époque elle est utilisée dans les léproseries pour nettoyer les plaies des lépreux, remplacée plus tard par des bains de soufre. 
    La Saponaire officinale s'installe aujourd'hui comme plante ornementale dans les jardins. La variété à fleurs doubles « Plena » est réputée pour sa floraison tardive.

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  • Le droit

     

    La législation anglaise a conservé de larges portions du droit normand, y compris dans les procédés, les formules et le langage. Le droit anglo-gallois reste lui aussi imprégné de droit normand.
    Aujourd’hui encore, la coutume de Normandie inspire la législation des parties de la Normandie dépendant de la couronne britannique, notamment la clameur de haro qui reste en vigueur à Sercq, Jersey et Guernesey, ainsi que la plupart des dispositions sur la succession et les fiefs. Les juristes se destinant à la profession d’avocat ou d’avocat-conseil à Guernesey (ou, jusqu’à récemment, à Jersey) doivent compléter un cycle d’étude de six mois en droit normand à l’université de Caen et obtenir un Certificat d’études juridiques françaises et normandes avant de pouvoir s’inscrire au barreau de Guernesey, dont dépendent les îles d'Aurigny, Sercq et Guernesey (il est devenu facultatif pour l'inscription au barreau de Jersey, depuis 1991).
    Perdure aussi la coutume du retrait lignager, qui donne la possibilité à un enfant, de contester la vente d'un bien, réalisée par ses parents. Cette coutume a été abolie à Jersey au XIXe siècle, puis abolie, à Guernesey, en 2012. Elle s'applique encore à Sercq.

     

     

     


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