• Cette vidéo mérite qu'on s'y attarde

     tout est dans le détail


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  • Les rosières

    La saison des rosières
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    Durant tout l’été ont lieu dans de nombreuses villes de France des couronnements de « rosières ».
    Cette institution est fort ancienne : elle fut instituée, au VIe siècle, par saint Médard. Il était alors évêque de Noyon. Mais c’est dans son village natal, à Salency, qu’il établit cette touchante coutume. Les jeunes filles présentées devaient être irréprochables, et leurs parents et aïeuls, jusqu’à la quatrième génération, devaient avoir fait preuve des plus grandes vertus.
    La rosière désignée recevait une couronne de roses blanches et une dot de 25 livres.
    A l’occasion de son mariage avec Marie-Louise, Napoléon Ier dota six mille rosières qui s’engageaient à n’épouser que des militaires. Le 29 avril 1810, les six mille mariages furent célébrés à la même heure, en présence des représentants officiels de l’empereur.
    Les conditions de ces concours se sont, depuis, bien adoucies.

    La Vieille Commune
    de Lisieux
    donne sa dernière fête
    de l’année
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    La Vieille Commune de Lisieux a eu la bonne fortune d’avoir, pour sa dernière fête de cette année, un dimanche ensoleillé.
    Aussi la foule avait-elle envahi joyeusement le Jardin Public, très joliment décoré.
    Les courses d’ânes obtinrent un succès triomphal. On remarqua la belle forme de la plupart des coursiers. La Vieille Commune aura fait beaucoup pour l’amélioration de la race asine, et le Ministère de l’Instruction publique fondera certainement un prix pour ces courses.
    Nous donnerons dans notre prochain numéro la liste des récompenses.
    La fanfare exécuta de très beaux morceaux. Les trompes de chasse eurent également un gros succès.
    Les deux intermèdes comiques : Chasse gardée, Pêche réservée, déchaînèrent des tempêtes de rires. Les gendarmes et le garde-champêtre appréhendèrent au collet un brave homme qui chassait avec des idem, et on le traîna dans le cortège, menottes aux mains, jusqu’à la place Victor-Hugo, où on le relâcha, estimant la punition suffisante.
    Le cortège parcourut les rues ; la Rosière, ses demoiselles d’honneur, Mossieu le Maire, les gracieuses laitières montées sur les jolis ânes, ou traînées dans de gentilles voitures, prodiguèrent à la foule les sourires et les saluts. Si le lait ne diminue pas, ce ne sera pas faute de main-d’œuvre. Pour des laitières, jeunes et jolies, s’adresser à la Vieille Commune !


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  • Les coiffes normandes

    Le costume normand traditionnel, n'a rien a envier aux autres régions de France les coiffes sont parfois  d'une telle beauté, qu'il faut des jours et des jours pour les confectionner , sans compter , qu'il était parfois bien fatigant de les porter .Chaque petit coin de Normandie a une coiffe qui lui est propre,

    http://ser76-production.s3.amazonaws.com/articles/pictures/1132/original/Dansons%20sous%20la%20Rouvre%20le%2018-10-2013%20.%C2%A9%20Jerome%20LALLIER-2.jpeg


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    Les coiffes


    Légère et souple ainsi que l’aile des ramiers,
    Toi qui portais au front des filles de la Manche
    Parmi les fins réseaux de ta dentelle blanche
    L’écume de la mer, la neige des pommiers;
    Chef-d’œuvre que des doigts habiles entre tous
    Allait cueillir au cœur des plus fraîches dentelles
    Pour couronner de tes floraisons immortelles
    Les gracieux bandeaux des femmes de chez nous;
    Je voudrais te revoir, coiffe de mon pays,
    Relique précieuse, inoubliable et grande,
    Rayonner sur le front de la jeune Normande,
    Et simple, détrôner les modes de Paris.


    La coiffe normande - Eléonor Daubrée


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  • Le costume masculin

    Costume masculin

    Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête. Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.
    Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir de cou, et le chapeau haut-de-forme.
    La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparait vers 1780 et se généralise vers 1815. Evoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chainette au col et aux poignets.
    Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850
     

     


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