• La manche

     

    Manche en costumes

     

     

    Costume de Granville

    L 'aquarelliste Jacqueline Leprince (1921-1976) a réalisé une grande série d’aquarelles consacrées aux costumes portées en Normandie entre le XVIIIème et le tout début du XXème siècle.
    Comme sont travail est à la fois précis et fourni je vais mettre tout cela en 3 billets, si cela vous interesse n'oubliez pas de les regarder tous les trois.
    Vous pourrez  ainsi découvrir la grande diversité des costumes et des coiffes,
    ne vous attardez pas sur les visages lol, elles sont plus belles que ça les normandes, foi de normande!
     
     
    Costume de Coutances

    Manche en costumes

     

    Le costume des femmes est le plus souvent composé de deux pièces, une jupe et un corsage, l’ensemble étant
    dénommé « déshabillé ». Mais pour les femmes les plus aisées, la robe est un élément courant. Toujours
    réalisée dans un tissu souple et coloré, la cotonnade, la robe évolue au gré des modes citadines et parisiennes.
    La robe d’abord portée par les citadines sera ensuite adoptée par la riche paysannerie et se démocratise dans
    les tenues portées les jours de cérémonie au cours du XIXe siècle.

     

     

    Granville se situe dans le sud de la manche et est connue en autrepour son célèbre carnaval

     


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  • L'orne et les costumes

    le costume porté par les normandes au début du XIXe siècle est souvent très proche des modes de la proche capitale et se distingue surtout par le port des bonnets cauchois comme en témoigne cette présentation. La femme porte une robe en indienne de style Empire datant de 1810. La couleur sombre de la tenue est rehaussée par le port d’un bonnet cauchois surmonté de ses barbes. Une croix à pierres et son coulant viennent terminer la parure.
    Témoin de la pénétration des modes parisiennes dans le costume régional, cette robe en indienne à manches « gigots » fut portée vers 1835. L’ensemble est complété par un pierrot à deux volants et une croix bosse surmontée de son coulant en forme de coeur.

    L'orne et les costumes

    un éventail des costumes de l'orne

     Comme vous pouvez le voir la proximité de la capitale a influé sur la diversité des costumes, quand je parle
    de proximité tout est relatif car 220 kms à cette époque n'étaient pas une mince affaire .

     

    Le costume de tous les jours est le plus souvent fait de tissu à la fois résistant et peu coûteux ; siamoise, droguet en rouge ou en bleu sont les tissus par excellence du costume quotidien des normandes.
    La femme porte le plus souvent une chemise, seule pièce de lingerie, sous une paire d’habits aussi appelés « déshabillé », qui se compose d’une jupe ou « cotte » et d’un corsage ou camisole. Les jupes étaient plus nombreuses dans les inventaires car les femmes en portaient parfois deux l’une sur l’autre selon les saisons. Le tablier est le complément incontournable tant pour les jours de travail que pour les tenues de cérémonie. Il est en siamoise, ou en cotonnades imprimées. Un fichu peut recouvrir les épaules, on l’appelle également mouchoir de cou. Ces mouchoirs sont portés par les hommes comme par les femmes. Ils peuvent être en toile blanche brodée pour les jours de cérémonie, en indienne à rayures ou à fleurs, en mousseline unie ou encore en soie unie ou imprimée. La paire de poche (poches de tissu cousues à un lien noué autour de la taille) est un élément original du costume journalier. Elles se portent par dessus ou par dessous la jupe. Une paire de bas en laine ou en coton protègent du froid.
     

     


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  • Bonjour et bienvenue,

    C'est dans la Normandie des traditions que je vous invite.

    Peut être un peu plus en "Basse" Normandie que je connais mieux.Au fil des pages vous pourrez découvrir les chants, les danses, les coutumes , le patois etc..

    Poussez la porte et entrez, vous êtes les bienvenus

     

     

    Manoir de Saint Germain du livet


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  • mieux que des mots des photos qui nous font entrer dans ce mondesi dur de la paysannerie fin xix et debut xx siècle

     le lavoir et les cancans bien entendu

    Départ pour les foins

     

    Aller en route

    les femmes font les meules de foin

     L'eau pour abreuver les vaches, on trayait

    à la main et dans les champs

    Transport du bois

    La vie à la ferme

    Visite du colporteur

     


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  • A Lisieux

     

    Le marché était un rendez-vous régulier qui ponctuait la vie routinière des campagnes. Il se tenait sur la place du bourg chaque semaine, à jour fixe, de manière à ne pas concurrencer ceux des villages du même canton. Les pay-
    sannes qui habitaient au loin s'y rendaient en carriole, au trot de leur âne; elles apportaient des volailles, des oeufs, du beurre et des fromages, des légumes. C'était là qu'on traitait ses affaires, mais c'était surtout là qu'on se rencontrait, qu'on apprenait les dernières nouvelles, qu'on causait de la pluie ou du beau temps et, enfin, qu'on trinquait à l'auberge pour bien montrer que la journée avait été bénéfique. Autrefois, les retours de certains marchés restaient une aubaine pour les détrousseurs de maltournées.
    Les foires étaient mensuelles, bimensuelles ou annuelles, plus rarement trimestrielles ou semestrielles. La plupart, tout à la fois distrayantes et mercantiles, étaient des maintenances de lendits moyenâgeux : il s'y serrait les baraques des camelots et les manèges forains. Les bateleurs et les bonimenteurs tenaient le haut du pavé. D'importance pour le moins cantonale, une foire se dérou-
    lait à date et lieu précis, souvent sous le vocable d'un saint protecteur ou à l'occasion d'une fête religieuse : la Pentecôte, l'Assomption, la Saint-Jean, la Saint-Martin. Les crieurs de chansons y côtoyaient les courtiers en grains ou en vins, les maîtres y rencontraient les domestiques, les filles honnêtes y cherchaient un mari courageux et les gourgandines y guettaient le bambocheur cousu d'or. En principe, les maquignons ne présentaient leurs bestiaux qu'en matinée, avant le déferlement des réjouissances populaires. Les marchés, quant à eux, étaient uniquement consacrés au petit commerce villageois, aux marchands itinérants, aux fermières et aux jardiniers. Sans provoquer la moindre liesse, ils revenaient chaque semaine à jour habituel, et les affaires traitées n'y aneignaient jamais des sommes faramineuses.

     

    Il en était de même dans toutes les régions de France, ici des photos de lisieux

     

    Foire aux picots(dindes et dindons)

     d'où l'expression  grand picot= grand nigaud


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