• mieux que des mots des photos qui nous font entrer dans ce mondesi dur de la paysannerie fin xix et debut xx siècle

    la lessive au lavoir et bien sur le moment de la causette

     

    Départ pour les fenaisons

     

    les femmes font les meules de foin

     

    de l'eau pour abreuver les vaches

     on trayait à la main est dans les champs

     

     

     

    Transport du bois

     

    On se servait de la carriole les jours de marché

    ou pour aller à la messe

     

    Retour des foins

     

    Visite du colporteur

     

     


    votre commentaire
  • Vive le tracteur

    « La locomotive employée à Isigny était de la force de 8 chevaux, la charrue pesait 1551 kg », indique le compte-rendu de l’évènement. Des caractéristiques qui feraient sourire bon nombre de cultivateurs du XXIe siècle. La machine était pourtant attendue avec impatience par la foule massée dans un petit champ de quatre hectares, près d’Isigny-sur-Mer (Calvados), le mardi 10 janvier 1860.
    La Compagnie agricole des lais, relais, canalisations et dessèchements de l’Ouest n’avait reculé « devant aucune dépense pour faire venir la machine Fowler avec des hommes habitués à la faire fonctionner ».
    « Le système a fonctionné de la manière la plus satisfaisante, note le naturaliste Jules Morière. On ne pouvait se lasser d’admirer la simplicité merveilleuse de cet appareil automatique qui, par un seul mouvement de levier d’engrenage, s’avance parallèlement aux deux extrémités du champ, sans interrompre un seul instant le parcours de la quadruple charrue dont la besogne, rapide et parfaite à tous égards, excitait l’admiration des assistants.
    Les cultivateurs eux-mêmes, peu enclins de leur nature aux innovations, ne pouvaient s’empêcher de dire, d’un commun accord : il est impossible de faire mieux avec n’importe quelle charrue ».

     


    votre commentaire
  • Dur pour les enfants

    La journée ordinaire
    “Les enfants sont généralement traités avec douceur ;
    mais ils travaillent aussi longtemps que les adultes ; la
    journée ordinaire est de 12 heures.” Cette observation
    du sous-préfet de Falaise est confirmée pour l’ensemble
    du département par le préfet en 1861: “La journée
    commence à 5 heures du matin et finit à 7 heures du
    soir en été. En hiver, le travail a lieu de 7 heures du
    matin à 9 heures du soir.” Aux 12 heures de travail
    effectif, il faut ajouter 2 heures pour les repas, ce qui
    porte à 14 heures le temps de présence dans la
    fabrique.
    La règle générale est donc de faire subir aux enfants des
    semaines de 84 à 90 heures de présence dans les
    ateliers, auxquelles peut s’ajouter le temps de
    nettoyage des machines et des locaux.
    Il est aisé d’imaginer l’ahurissement de fonctionnaires
    ou de médecins amenés à rencontrer pour leurs
    enquêtes ces enfants de fabriques, abrutis de travail.
     
    ces règles n'étaient pas propres  surement à la Normandie, il en était trés certainement de même dans
     d'autres régions, mais les archives  en font état lors d'une exposition au chateau de Benouville en 2007.
     je trouve le terme de traités avec douceur bien ironique.


    votre commentaire
  • Ainsi vivait on!

    Un secours pour les familles
    Le salaire ouvrier permet d’assurer la subsistance. Un
    chômage, une maladie, un accident, une maternité
    peuvent bouleverser le fragile équilibre. Face à cette
    précarité, le travail des enfants peut se concevoir
    comme une nécessité. De sorte que, souligne le souspréfet
    de Lisieux en 1855, “les parents sont eux mêmes
    les complices des usiniers”. Le président de la
    commission de surveillance du travail des enfants de
    Falaise ironise en 1868 : “Sans doute il faut que les
    pauvres petits mangent, mais si leurs parents buvaient
    moins, ils pourraient fréquenter les écoles”.
    Une autre justification, d’ordre moral, est souvent
    avancée par les parents. “La plupart des enfants
    travaillent sous les yeux de leurs pères et mères,
    ouvriers comme eux de la fabrique. On les y a admis à
    la demande de leurs parents pour les empêcher de
    courir les rues. Les renvoyer, c’est les rendre à tous les
    dangers du vagabondage et de l’oisiveté”.
     
     les temps ont bien changé ,Il ne faisait pas bon vivre à cette époque 

     

    on peut voir les enfants au premier plan

     

    votre commentaire