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P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non
P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non
Avant que les expressions « Une réponse de Normand » et « P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non » n’entrent dans la langue courante, les esprits taquins aimaient rappeler le proverbe suivant: « Un Normand a son dit et son dédit ». L’idée est la même : les Normands seraient aussi infidèles à la parole donnée que rusés dans les affaires. D’où vient donc cette image ?
L’explication la plus répandue mentionne une ancienne loi normande donnant le droit à une personne ayant signé un marché de rectifier ou d’annuler le contrat dans les vingt-quatre heures de sa signature,l’explication paraît crédible. Ce qui est aujourd’hui considéré comme un défaut de caractère serait donc né d’une coutume de justice.
Une autre hypothèse a été avancée, un brin plus farfelue. Le préjugé remonterait au Moyen-Age, quand les Vikings terrorisaient les côtes européennes. Lorsqu’une bande de guerriers avait accepté, moyennant tribu, de laisser en paix la province où elle avait débarquée; une autre troupe la pillait sans scrupule, ne se sentant liée par aucun accord. Alors, mille ans plus tard, les Normands ont-ils gagné en constance et en droiture ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non…
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Commentaires
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Je me régale de ces anecdotes, je préfère la première explication juridique ! Mais bon cela peut aussi s'appeler de la diplomatie, savoir ménager le chou et la chèvre ! "Ptêt ben qu'oui, Ptêt ben qu'non !
Salut mon ami Normand !