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Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 16:27
Les coiffes normandes
Le costume normand traditionnel, n'a rien a envier aux autres régions de France les coiffes sont parfois d'une telle beauté, qu'il faut des jours et des jours pour les confectionner , sans compter , qu'il était parfois bien fatigant de les porter .Chaque petit coin de Normandie a une coiffe qui lui est propre,
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Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 16:21
Les coiffes
Légère et souple ainsi que l’aile des ramiers,
Toi qui portais au front des filles de la Manche
Parmi les fins réseaux de ta dentelle blanche
L’écume de la mer, la neige des pommiers;
Chef-d’œuvre que des doigts habiles entre tous
Allait cueillir au cœur des plus fraîches dentelles
Pour couronner de tes floraisons immortelles
Les gracieux bandeaux des femmes de chez nous;
Je voudrais te revoir, coiffe de mon pays,
Relique précieuse, inoubliable et grande,
Rayonner sur le front de la jeune Normande,
Et simple, détrôner les modes de Paris.
La coiffe normande - Eléonor Daubrée
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Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 16:19
Le costume masculin
Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête. Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.
Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir de cou, et le chapeau haut-de-forme.
La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparait vers 1780 et se généralise vers 1815. Evoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chainette au col et aux poignets.
Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850
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Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 16:17
La manche
Costume de Granville
L 'aquarelliste Jacqueline Leprince (1921-1976) a réalisé une grande série d’aquarelles consacrées aux costumes portées en Normandie entre le XVIIIème et le tout début du XXème siècle.
Comme sont travail est à la fois précis et fourni je vais mettre tout cela en 3 billets, si cela vous interesse n'oubliez pas de les regarder tous les trois.
Vous pourrez ainsi découvrir la grande diversité des costumes et des coiffes,
ne vous attardez pas sur les visages lol, elles sont plus belles que ça les normandes, foi de normande!
Costume de CoutancesLe costume des femmes est le plus souvent composé de deux pièces, une jupe et un corsage, l’ensemble étant
dénommé « déshabillé ». Mais pour les femmes les plus aisées, la robe est un élément courant. Toujours
réalisée dans un tissu souple et coloré, la cotonnade, la robe évolue au gré des modes citadines et parisiennes.
La robe d’abord portée par les citadines sera ensuite adoptée par la riche paysannerie et se démocratise dans
les tenues portées les jours de cérémonie au cours du XIXe siècle.Granville se situe dans le sud de la manche et est connue en autrepour son célèbre carnaval
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Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 16:11
le costume porté par les normandes au début du XIXe siècle est souvent très proche des modes de la proche capitale et se distingue surtout par le port des bonnets cauchois comme en témoigne cette présentation. La femme porte une robe en indienne de style Empire datant de 1810. La couleur sombre de la tenue est rehaussée par le port d’un bonnet cauchois surmonté de ses barbes. Une croix à pierres et son coulant viennent terminer la parure.
Témoin de la pénétration des modes parisiennes dans le costume régional, cette robe en indienne à manches « gigots » fut portée vers 1835. L’ensemble est complété par un pierrot à deux volants et une croix bosse surmontée de son coulant en forme de coeur.un éventail des costumes de l'orne
Comme vous pouvez le voir la proximité de la capitale a influé sur la diversité des costumes, quand je parle
de proximité tout est relatif car 220 kms à cette époque n'étaient pas une mince affaire .Le costume de tous les jours est le plus souvent fait de tissu à la fois résistant et peu coûteux ; siamoise, droguet en rouge ou en bleu sont les tissus par excellence du costume quotidien des normandes.
La femme porte le plus souvent une chemise, seule pièce de lingerie, sous une paire d’habits aussi appelés « déshabillé », qui se compose d’une jupe ou « cotte » et d’un corsage ou camisole. Les jupes étaient plus nombreuses dans les inventaires car les femmes en portaient parfois deux l’une sur l’autre selon les saisons. Le tablier est le complément incontournable tant pour les jours de travail que pour les tenues de cérémonie. Il est en siamoise, ou en cotonnades imprimées. Un fichu peut recouvrir les épaules, on l’appelle également mouchoir de cou. Ces mouchoirs sont portés par les hommes comme par les femmes. Ils peuvent être en toile blanche brodée pour les jours de cérémonie, en indienne à rayures ou à fleurs, en mousseline unie ou encore en soie unie ou imprimée. La paire de poche (poches de tissu cousues à un lien noué autour de la taille) est un élément original du costume journalier. Elles se portent par dessus ou par dessous la jupe. Une paire de bas en laine ou en coton protègent du froid.
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