• Scénes de rues

     

    La parade du cirque

     

     

     

    Scénes de rues

    Cavalcade

    avec les chars fleuris

     

    Scénes de rues

     

    Procession religieuse

     trés souvent pour le 15 aout ,

    on accrochait des draps blancs aux fenètres

    et des pétales de fleurs  jetés sur la procession

     

    Scénes de rues

     

    Scénes de rues

     

    on se retrouve après la messe

     

     


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  • Le mot alambic vient de l'arabe al 'inbïq, lui-même emprunté au grec tardif ambix (= vase). L'alambic fut d'abord utilisé pour fabriquer des eaux florales, des huiles essentielles ou des médicaments, avant de permettre la production d'eaux-de-vie par distillation de jus de fruits fermentés. Le type le plus ancien qui nous soit parvenu date de 3500 av. J.-C. et provient du site mésopotamien de Tepe Gawra au nord de l'Irak. On trouve la plus vieille mention d'un alambic sur une tablette babylonienne en cunéiforme vers 1200 av. J.-C.. Cette tablette mentionne également Tapputi, une parfumeuse babylonienne considérée comme la toute première chimiste. Dans la période récente, Abu Al-Qasim (Aboulcassim) aurait décrit un alambic au XIe siècle et celui ci aurait été inventé par Jâbir ibn Hayyân (ou Geber en latin) aux VIIIe siècle.

    L'alambic

    Généralement l'alambic à double distillation permet de séparer les esters, plus volatils et donnant un mauvais goût, de l'alcool éthylique. Avant l'invention de la double distillation, on parfumait les eaux-de-vie avec diverses substances (genièvre, anis...) à goût fort pour masquer le mauvais goût des esters. D'où la survivance de boissons telles le gin ou les anis. Pratiquer une double distillation se dit « cohober » dans le jargon des liquoristes, et le petit alambic qui y est destiné est appelé « cohobateur ».

    L'alambic


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    La lessive en 1900 dans une ferme du Saint Lois Ce travail avait lieu deux fois par an : au printemps et à l'automne. Quelquefois après un décès dans la famille on faisait la lessive du défunt… La lessive de la mariée ou de la fiancée portait uniquement sur son trousseau. Et le coulage devait se faire plus lentement, pour faire disparaître l'apprêt du linge… 

    la lessive

    Les femmes y descendaient la grosse et lourde brouette à roue cerclée de fer, remplie du linge à laver,la caisse où glisser les genoux, les battoirs et brosses à chiendent, bassines et la lessiveuse.
    Il y avait les grandes lessives mensuelles pour le linge de maison, les draps, les torchons. Et les lessives ordinaires pour les divers vêtements, les 3 autres lundis du mois.s
    Toute une entreprise
    Après avoir trempé dans le lavoir, le linge était savonné et frotté sur la pierre avec la brosse à chiendent. Le linge savonné reposait ensuite, en tas, le temps d'allumer le feu sous la lessiveuse. Quand l'eau bouillait, on y mettait le linge, qu'on remuait avec une grande pince en bois, le temps de la bouillée. Après venait le rinçage au lavoir, en battant au battoir pour éliminer le savon. Dernier rinçage avec la boule de bleu, pour un effet plus blanc. On essorait, toujours en battant au battoir ou en tordant le linge à 2, pour les draps et les grosses pièces.
    Marie-Jo Cado se souvient : « S'il y avait une place libre, on donnait aux petites filles les mouchoirs à laver ».
    Après la lessive, le mari venait aider : « Y avait besoin des hommes pour remonter la brouette alourdie du poids du linge mouillé » que les enfants tiraient aussi, avec une corde. On séchait le linge en l'étalant sur l'herbe, sur les talus couverts d'ajoncs, ou sur le fil à linge dans la maison quand le temps était mauvais. Puis venait le repassage, avec les gros fers qu'on chauffait sur la cuisinière.

    En Normandie, depuis le Moyen Age, les femmes savent reconnaître au bord des chemins, le long des haies, à la lisière du bois, les plantes utilisées pour la lessive.  Elles connaissent les herbes pour savonner, rincer, raviver les couleurs, et parfumer le linge.

    L`herbe à savon

    « L'herbe à savon »
     
    Dans les périodes de disette, quand le savon vient à manquer, les femmes se rendent au bord des ruisseaux ou au pied de quelques talus secs pour y cueillir « l'herbe à savon », cette plante, si. souvent utilisée qu'elle est aussi cultivée dans de nombreux jardins ruraux. 
    La Saponaire officinale est une plante commune, vivace. Elle fleurit de juin à septembre. Toutes les parties de la plante, même la racine, moussent légèrement, froissées dans l'eau. Cette mousse a un pouvoir détergent connu. Au Moyen Age elle est utilisée pour dégraisser la laine des moutons. La plante s'appelle, alors, « herbe à foulon ». A la même époque elle est utilisée dans les léproseries pour nettoyer les plaies des lépreux, remplacée plus tard par des bains de soufre. 
    La Saponaire officinale s'installe aujourd'hui comme plante ornementale dans les jardins. La variété à fleurs doubles « Plena » est réputée pour sa floraison tardive.

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  • mieux que des mots des photos qui nous font entrer dans ce mondesi dur de la paysannerie fin xix et debut xx siècle

     le lavoir et les cancans bien entendu

    Départ pour les foins

     

    Aller en route

    les femmes font les meules de foin

     L'eau pour abreuver les vaches, on trayait

    à la main et dans les champs

    Transport du bois

    La vie à la ferme

    Visite du colporteur

     


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  • A Lisieux

     

    Le marché était un rendez-vous régulier qui ponctuait la vie routinière des campagnes. Il se tenait sur la place du bourg chaque semaine, à jour fixe, de manière à ne pas concurrencer ceux des villages du même canton. Les pay-
    sannes qui habitaient au loin s'y rendaient en carriole, au trot de leur âne; elles apportaient des volailles, des oeufs, du beurre et des fromages, des légumes. C'était là qu'on traitait ses affaires, mais c'était surtout là qu'on se rencontrait, qu'on apprenait les dernières nouvelles, qu'on causait de la pluie ou du beau temps et, enfin, qu'on trinquait à l'auberge pour bien montrer que la journée avait été bénéfique. Autrefois, les retours de certains marchés restaient une aubaine pour les détrousseurs de maltournées.
    Les foires étaient mensuelles, bimensuelles ou annuelles, plus rarement trimestrielles ou semestrielles. La plupart, tout à la fois distrayantes et mercantiles, étaient des maintenances de lendits moyenâgeux : il s'y serrait les baraques des camelots et les manèges forains. Les bateleurs et les bonimenteurs tenaient le haut du pavé. D'importance pour le moins cantonale, une foire se dérou-
    lait à date et lieu précis, souvent sous le vocable d'un saint protecteur ou à l'occasion d'une fête religieuse : la Pentecôte, l'Assomption, la Saint-Jean, la Saint-Martin. Les crieurs de chansons y côtoyaient les courtiers en grains ou en vins, les maîtres y rencontraient les domestiques, les filles honnêtes y cherchaient un mari courageux et les gourgandines y guettaient le bambocheur cousu d'or. En principe, les maquignons ne présentaient leurs bestiaux qu'en matinée, avant le déferlement des réjouissances populaires. Les marchés, quant à eux, étaient uniquement consacrés au petit commerce villageois, aux marchands itinérants, aux fermières et aux jardiniers. Sans provoquer la moindre liesse, ils revenaient chaque semaine à jour habituel, et les affaires traitées n'y aneignaient jamais des sommes faramineuses.

     

    Il en était de même dans toutes les régions de France, ici des photos de lisieux

     

    Foire aux picots(dindes et dindons)

     d'où l'expression  grand picot= grand nigaud


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