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Poème sur les coiffes
Les coiffes
Légère et souple ainsi que l’aile des ramiers,
Toi qui portais au front des filles de la Manche
Parmi les fins réseaux de ta dentelle blanche
L’écume de la mer, la neige des pommiers;
Chef-d’œuvre que des doigts habiles entre tous
Allait cueillir au cœur des plus fraîches dentelles
Pour couronner de tes floraisons immortelles
Les gracieux bandeaux des femmes de chez nous;
Je voudrais te revoir, coiffe de mon pays,
Relique précieuse, inoubliable et grande,
Rayonner sur le front de la jeune Normande,
Et simple, détrôner les modes de Paris.
La coiffe normande - Eléonor Daubrée
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