-
Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 13:38
mieux que des mots des photos qui nous font entrer dans ce mondesi dur de la paysannerie fin xix et debut xx siècle
la lessive au lavoir et bien sur le moment de la causette
Départ pour les fenaisons
les femmes font les meules de foin
de l'eau pour abreuver les vaches
on trayait à la main est dans les champs
Transport du bois
On se servait de la carriole les jours de marché
ou pour aller à la messe
Retour des foins
Visite du colporteur
votre commentaire -
Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 13:22
« La locomotive employée à Isigny était de la force de 8 chevaux, la charrue pesait 1551 kg », indique le compte-rendu de l’évènement. Des caractéristiques qui feraient sourire bon nombre de cultivateurs du XXIe siècle. La machine était pourtant attendue avec impatience par la foule massée dans un petit champ de quatre hectares, près d’Isigny-sur-Mer (Calvados), le mardi 10 janvier 1860.
La Compagnie agricole des lais, relais, canalisations et dessèchements de l’Ouest n’avait reculé « devant aucune dépense pour faire venir la machine Fowler avec des hommes habitués à la faire fonctionner ».
« Le système a fonctionné de la manière la plus satisfaisante, note le naturaliste Jules Morière. On ne pouvait se lasser d’admirer la simplicité merveilleuse de cet appareil automatique qui, par un seul mouvement de levier d’engrenage, s’avance parallèlement aux deux extrémités du champ, sans interrompre un seul instant le parcours de la quadruple charrue dont la besogne, rapide et parfaite à tous égards, excitait l’admiration des assistants.
Les cultivateurs eux-mêmes, peu enclins de leur nature aux innovations, ne pouvaient s’empêcher de dire, d’un commun accord : il est impossible de faire mieux avec n’importe quelle charrue ».
votre commentaire -
Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 13:17
Dur pour les enfants
La journée ordinaire
“Les enfants sont généralement traités avec douceur ;
mais ils travaillent aussi longtemps que les adultes ; la
journée ordinaire est de 12 heures.” Cette observation
du sous-préfet de Falaise est confirmée pour l’ensemble
du département par le préfet en 1861: “La journée
commence à 5 heures du matin et finit à 7 heures du
soir en été. En hiver, le travail a lieu de 7 heures du
matin à 9 heures du soir.” Aux 12 heures de travail
effectif, il faut ajouter 2 heures pour les repas, ce qui
porte à 14 heures le temps de présence dans la
fabrique.
La règle générale est donc de faire subir aux enfants des
semaines de 84 à 90 heures de présence dans les
ateliers, auxquelles peut s’ajouter le temps de
nettoyage des machines et des locaux.
Il est aisé d’imaginer l’ahurissement de fonctionnaires
ou de médecins amenés à rencontrer pour leurs
enquêtes ces enfants de fabriques, abrutis de travail.
ces règles n'étaient pas propres surement à la Normandie, il en était trés certainement de même dans
d'autres régions, mais les archives en font état lors d'une exposition au chateau de Benouville en 2007.
je trouve le terme de traités avec douceur bien ironique.
votre commentaire -
Par normandietrad le 13 Juillet 2016 à 13:08
Ainsi vivait on!
Un secours pour les familles
Le salaire ouvrier permet d’assurer la subsistance. Un
chômage, une maladie, un accident, une maternité
peuvent bouleverser le fragile équilibre. Face à cette
précarité, le travail des enfants peut se concevoir
comme une nécessité. De sorte que, souligne le souspréfet
de Lisieux en 1855, “les parents sont eux mêmes
les complices des usiniers”. Le président de la
commission de surveillance du travail des enfants de
Falaise ironise en 1868 : “Sans doute il faut que les
pauvres petits mangent, mais si leurs parents buvaient
moins, ils pourraient fréquenter les écoles”.
Une autre justification, d’ordre moral, est souvent
avancée par les parents. “La plupart des enfants
travaillent sous les yeux de leurs pères et mères,
ouvriers comme eux de la fabrique. On les y a admis à
la demande de leurs parents pour les empêcher de
courir les rues. Les renvoyer, c’est les rendre à tous les
dangers du vagabondage et de l’oisiveté”.
votre commentaire